mardi 30 avril 2013

Semaine 23 - L’imparfait / Le passé simple


  • On emploie l’imparfait de l’indicatif pour exprimer :

  • Une action passée, d’une certaine durée, encore inachevée quand une autre s’est produite.

Il pleuvait quand nous sortîmes.




  • Des actions qui se sont passées simultanément.

Nous peinions. La pente devenait plus rude ; les pierres roulaient sous nos pieds.





  • Des actions qui étaient habituelles.

Quand arrivait septembre, je ramenais les bêtes dans la vallée.





  • On emploie le passé simple pour exprimer une action nettement passée, à un moment précis.

Le chamois se tenait à la pointe d’une roche. L’un de nous tira.




Nous emploierons l’imparfait pour décrire le cadre d’un récit, les circonstances d’assez longue durée, et le passé simple pour noter l’action sui survient soudain ou la succession d’actions brèves.

La chaleur lourde rendait l’ascension pénible. Toute la montagne sentait l’orage. 

Soudain le tonnerre éclata, sec comme un sapin qui casse.






Exercices

  • Conjuguez à l’imparfait et au passé simple

dire
faire
résoudre
éteindre
asseoir
boire
moudre
prendre
savoir 
naître
déblayer
voir
venir




  • Mettez à l’imparfait ou au passé simple :

Habituellement, je (se lever) à l’aube, (chausser) mes souliers cloutés, (garnir) d’un repas froid mon sac de montagne, (empoigner) mon piolet et (se mettre) en route alors que le soleil (dorer) à peine la cime des monts. Mais ce jour-là, je (s’éveiller) tard et (commencer) mon excursion à une heure déjà tardive.... Quand je fus las, je (s’arrêter) près d’une source dont j’(ignorer) jusqu’alors l’existence. Je (s’agenouiller), (s’appuyer) des deux mains au sol, et, comme j’(aimer) le faire chaque fois que je (rencontrer) une source, (humer) goulûment le glouglou glacé.... Reposé, je (décider) de monter vers les clarines que, tout en marchant, j’(écouter) tinter. Soudains, je (pousser) un cri d’admiration en découvrant le reflet du Mont Blanc enchâssé dans un lac.