lundi 30 septembre 2013

dimanche 29 septembre 2013

vendredi 23 août 2013

Règles complémentaires : Plus tôt/plutôt - Quoi que/quoique - Peu/peux/peux

Orthographe grammaticale




Plus tôt ou plutôt



Plus tôt en deux mots est le contraire de plus tard 



exemple : Prenez plutôt l’avion, vous arriverez plus tôt. 















Quoi que ou quoique



La conjonction quoique a le sens de bien que.


exemple : Quoi que vous me conseillez, je prendrai le bateau, quoique l’avion soit plus rapide. (bien que l’avion soit plus rapide)












Peu (petite quantité)
ou
Peut /peux (verbe pouvoir)



exemples :


Tu peux partir tranquille. 
(Verbe pouvoir, Présent de l’indicatif, 2ème personne du singulier)


Jean peut prendre le bateau. 
(Verbe pouvoir, Présent de l’indicatif, 3ème personne du singulier)


Peu de gens aiment voyager par air, pourtant les accidents d’aviation sont relativement peu nombreux.

Règles complémentaires : Pléonasme


Pléonasme




Le pléonasme est une surabondance de mots superflus de termes inutiles pour le sens de la phrase.



Quand il est voulu, le pléonasme donne plus de force, plus d’énergie à la pensée, à la phrase :

«je l’ai vu de mes propres yeux ; je l’ai entendu de mes propres oreilles».



Le pléonasme est impropre lorsque la répétition est inconsciente ou due à l’ignorance : "se suicider soi-même."

Règles complémentaires : Ellipse

Ellipse



Une proposition est complète lorsque ses trois termes (sujet, verbe, attribut ou complément) sont énoncés.

Quand un des termes de la proposition manque, est sous-entendu, il y a ellipse, la proposition est elliptique.

L’ellipse donne de la rapidité au récit, mais il ne faut pas qu’elle nuise à l’intelligence de la phrase.


exemple :

Ellipse du sujet : Je plie et ne romps pas.
Phrase complète : Je plie et je ne romps pas.

Ellipse du verbe : Pierre est franc et Jacques dissimulé.
Phrase complète : Pierre est franc et Jacques est dissimulé.

Ellipse de l’attribut : Le lièvre est d’un naturel craintif.
Phrase complète : Le lièvre est doué d’un naturel craintif. (1)


(1)Le verbe être n’a jamais de complément. Les phrases dans lesquelles il semble en avoir un sont elliptiques ; l’attribut est alors sous-entendu et c’est à cet attribut que les compléments appartiennent.

Ici naturel est complément d’objet indirect de est doué (sous-entendu).


Règles complémentaires : Inversion

Inversion




Dans l’ordre direct, les termes d’une proposition sont rangés ainsi qu’il suit :

le sujet (les compléments du sujet),

le verbe,

l’attribut ou les compléments (le complément de l’attribut ou des compléments).



Lorsque les termes d’une proposition ne sont pas rangés dans l’ordre direct, il y a inversion.

Quand il y a inversion dans la phrase, il faut rétablir l’ordre direct pour l’analyser :


Inversion Le plus belle ville du monde est Paris.

Ordre direct Paris est la plus belle ville du monde.



Règles complémentaires : La périphrase




La périphrase consiste à exprimer en plusieurs mots
ce que l’on aurait pu dire en un seul.




exemple :

On parle par périphrase quand on dit :

La capitale de la France pour Paris



Règles complémentaires : Homonyme


 
On appelle homonymes les mots qui ont une même prononciation,
mais une signification différente



exemple :

le Maire
la mère
la mer



la bière (boisson)
la bière (le cercueil)





Exercice :


Donnez la définition des homonymes suivants :


pain
pin
peint (il)

voix 
voie
voit (il)

maître
mètre
mettre

pot
peau
Pau

foi
foie
fois
Foix

tante
tente
tente (il)

antre
entre
entre (il)

amande
amende

cou
coup
coud (il)
coût

chaîne
chêne

Reine
raine (terme vieilli. Grenouille. Il se dit aussi pour rainette)
rêne
renne
Rennes

gaz
gaze

vin
vingt
vain
vint (il)

Meaux
maux
mot

mort
mord (il)
mors
Maure

chaud
chaux

tribu
tribut


tan
tant
temps
tend (il)
taon


ton
thon
tond (il)
ton

palais
Palais
palet

au
aux
o
ô
ho !
oh !
aulx
haut
os
eau

jeudi 22 août 2013

Règles complémentaires : Synonyme


 
On appelle synonyme des mots qui ont à peu près la même signification, comme : 

courage / bravoure / intrépidité,

historiette / conte / récit.





Exercice :


Donnez deux synonymes aux noms suivants :

drapeau
rive
cime
barbarie
orage
portion
grotte
dispute
bataille
haine
boue
javelot
emploi
joie
motif
conte
flatterie
insulte
terreur
courage 
destinée
lexique
émeute
visage
carnage
discorde 
revers
chagrin
pauvreté
cabane

Règles complémentaires : Antonyme


 
On appelle antonyme ou contraire, un mot qui a un sens opposé
à celui d’un autre mot.




exemple : naissance / mort.




Exercice :

Donnez l’antonyme ou le contraire des mots suivants :

modestie
matin
clarté
soustraction
division
économie
perte
créancier
espoir
courage
vérité
force 
blâme
nain
descente
gaieté
haine
supériorité
malheur
disette
sympathie
méfiance



Règles complémentaires : Verbes transitifs / Verbes intransitifs


 
Verbes transitifs directs ou indirects

Verbes intransitifs




Un verbe est dit transitif quand il appelle un complément d’objet (direct ou indirect).

exemples :

- Le soleil éclaire la terre.
- Le chien obéit à son maître.




Un verbe est dit intransitif quand il n’appelle pas de complément d’objet.

exemple 

Le poisson nage.




Le verbe intransitif exprime à lui seul l’action faite par le sujet ; il s’emploie donc sans complément d’objet direct ou indirect.

Mais il peut avoir un complément circonstanciel.

exemple :

Le loir dort l’hiver.

«Hiver» n’est pas ici complément d’objet, mais un complément circonstanciel de temps.




REMARQUE :

Le participe passé des verbes transitifs indirects et intransitifs conjugués avec «avoir» est invariable : elles ont plu - ils ont nagé.

Le participe passé des verbes intransitifs conjugués avec «être» s’accorde avec le sujet : elles sont venues - ils sont partis.


Certains verbes sont tantôt transitifs, tantôt intransitifs.

Ainsi descendre, courir sont transitifs dans : descendre un escalier, courir un danger.

Ils sont intransitifs dans  descendre au tombeau, courir après quelqu’un.



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Exercice




1/ Soulignez les verbes intransitifs 
et écrivez : 
«T.D.» sous les verbes transitifs directs,
«T.I.» sous les verbes transitifs indirects.


Je suis sorti.

J’ai sorti mon mouchoir.

L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. (V. Hugo)

Le cygne dort, la tête sous l’aile.

Il pleut, j’entends le bruit égal des eaux.

Le soleil luit.

Le fleuve monte.

Jean monte le charbon.

Il descend sa malle.

Il descend du grenier.

Je cours vite.

Il court des risques.

Elle leva la tête.

Il manque à sa parole.

Vous manquez le but.

Le règlement interdit les jeux dangereux.


Règles complémentaires : Le gérondif

On appelle gérondif, le participe présent, généralement précédé de en, qui s'emploie comme complément circonstanciel de manière, de moyen de cause, de temps :

exemple : 

Il mangeait en lisant son journal (manière).

Rodrigue a pris haleine en vous le racontant (moyen).

Je me suis blessé en heurtant le trottoir (cause).

L'incendie allait croissant (pas de en).


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Exercice


1/ Soulignez les gérondifs et écrivez après chacun d'eux : manière, moyen, cause, temps :

Je travaille en chantant.

C'est en forgeant qu'on devient forgeron.

C'est l'essaim des Djinns qui passent et tourbillonnent en sifflant. (V. Hugo)

Chemin faisant, il me raconta son histoire.

Tu l'as peiné en plaisantant.

J'aurai le revendant de l'argent bel et bon. (La Fontaine)

L'appétit vient en mangeant.

Diable, diable, dit-il, en se grattant la tête. (V. Hugo)