mardi 30 avril 2013

Semaine 30 - Le mode dans les subordonnées


En général, la subordonnée se met :

A l’indicatif si elle exprime un fait certain. (Je sais qu’il part ce soir)

Au subjonctif si elle exprime un fait possible mais non certain. (Je désire qu’il parte ce soir)



  • Subordonnées conjonctives compléments d’objet (introduites par que)

Quand le verbe de la principale exprime une affirmation, la subordonnée se met à l’indicatif.

Quand la principale exprime une négation, un doute...., une interrogation, la subordonnée se met au subjonctif.


  • Subordonnées conjonctives compléments circonstanciels : le mode à employer dépend de la conjonction qui introduit la subordonnée.

Le subjonctif s’emploie après : en attendant que, jusqu’à ce que, avant que, afin que, pour que, de peur que, de manière que, sans que, bien que, quoique, à condition que, à moins que, pourvu que, pour peu que, soit que.....



  • Subordonnées relatives :

Si l’antécédent a un sens précis, on emploie l’indicatif. (Prête-moi la balle qui rebondit bien)

Si l’antécédent a un sens vague, on emploi le subjonctif. (Prête-moi une balle qui rebondisse bien).

Semaine 30 - L’adverbe - L'interjection


  • L’adverbe est un mot invariable qui modifie et complète le sens :

d’un verbe : Autrefois, on battait le blé au fléau.

d’un adjectif : Ce travail, fort long.

d’un autre adverbe : La batteuse effectue le même travail, plus rapidement.


  • Les adverbes peuvent ajouter un idée de :

manière 
bien, mal, mieux, ensemble, plutôt, et un grand nombre d’adverbes terminés par -ment et formés avec des adjectifs : rapide = rapidement


lieu :
ici, là, ailleurs, partout, dessus, dessous, dedans, dehors, en, y, où

quantité :
assez, trop, peu, beaucoup, très, guère, moins, plus, combien

temps :
jadis, hier, aujourd’hui, maintenant, demain, tantôt, bientôt, aussitôt, jamais, souvent, toujours

négation :
non, ne... pas, ne.... plus, ne.... jamais, ne..... guère.



  • Certains adverbes formés de plusieurs mots.

exemple : peu à peu, ne guère.

On les appelle locutions adverbiales.



REMARQUES

Certains adjectifs qualificatifs peuvent être employés comme adverbes. Dans ce cas ils sont en rapport avec un verbe et non avec un nom. Il sont invariables.

exemples : Ces fleurs (féminin, pluriel) sentent bon (invariable).



Les adverbes combien, comment, quand, où, pourquoi, servent à interroger.

exemple : Quand viendrez-vous ?



Ils peuvent jouer le rôle de mots de liaison et introduire une subordonnée interrogative.

exemple Je voudrais savoir quand vous viendrez.






Alentour, auparavant, dedans, dehors, dessus, dessous, sont des adverbes et s'emploient sans complément.

Ne dites donc pas : 

Alentour de moi,
auparavant de lui,
dedans la chambre,
dehors la salle,
dessus la table,
dessous l'arbre.




Davantage s'emploie sans complément ; il ne peut modifier un adjectif, ni être mis pour le plus.

Ne dites pas :

Il a davantage de chance que moi,
il est davantage fort,
son bonheur est ce qui me réjouit davantage.

dites :

Il a plus de chance que moi,
il est plus fort que moi,
son bonheur est ce qui me réjouit le plus.




Plus tôt, en deux mots, est l'opposé de plus tard.

exemple : "j'arriverai plus tôt que vous."

Plutôt, en un mot, marque la préférence.

exemple : "Ils se firent tuer plutôt que de se rendre."




De suite, signifie l'un après l'autre sans interruption :

exemple : "Il ne sait pas dire deux mots de suite."

Tout de suite, signifie sur-le-champ : "Partez tout de suite."




Tout à coup, veut dire subitement : "Tout à coup le canon gronda."

Tout d'un coup, signifie en une seule fois, du premier coup.

exemple : "Il a perdu sa fortune tout d'un coup."





Aussitôt, ne doit pas avoir pour complément un nom seul.

Ne dites pas :

J'écrivis aussitôt mon arrivée.

dites :

J'écrivis aussitôt après mon arrivée.

Mais, quand le nom est suivi d'un participe passé, l'usage permet de placer ce nom après aussitôt.

exemple : "Aussitôt votre lettre reçue, j'ai fait votre commission."
C'est-à-dire : aussitôt que j'ai reçu votre lettre, etc.






ANALYSE DE L’ADVERBE


Autrefois, on battait le blé au fléau.


Autrefois : adverbe de temps, mot invariable, modifie le verbe battre.






Exercices 



1/  Choisissez entre les locutions en italique :

(Auparavant / avant d'écrire), apprenez à penser.

Le paresseux se lèvre rarement (plutôt / plus tôt) que le soleil.

Celui qui ne se possède pas dans le danger est (plutôt / plus tôt) fougueux que brave.

Les gros reptiles peuvent jeûner plusieurs mois (de suite / tout de suite).

La nuit vient (plutôt / plus tôt) en hiver qu'en été.

L'hypocrite a du miel (sur / dessus) la langue et du fiel (dans, dedans) le coeur.

Xavier de Maistre a décrit son voyage (alentour / autour) de sa chambre.

La nouvelle de la prise de Calais par le Duc de Guise retentit (tout d'un coup / tout à coup).

Les Chinois ont connu la poudre (plutôt / plus tôt) que les Européens.

La rose et la violette sont les fleurs qui me plaisent (le plus / davantage).

Semaine 30 - Adverbes en -ement, -emment, -amment


  • Les adverbes qui se terminent par la prononciation -ement ne prennent qu’un m.

  • Ceux qui se terminent par la prononciation -amment prennent 2 m.

ceux qui proviennent d’un adjectif en -ent s’écrivent -emment,

ceux qui proviennent d’un adjectif en -ant s’écrivent -amment.


exemple :

Le tonnerre gronde violemment.

Vivement, les paysans finissent de rentrer le foin dans les granges déjà abondamment garnies.

Semaine 30 - Règle N°30 - Les adjectifs qualificatifs terminés par le son « ile »


Les adjectifs qualificatifs terminés par le son ile, comme utile, s’écrivent -i-l-e, 

sauf

civil, puéril, subtil, tranquille, vil, viril, volatil

Semaine 29 - Emploi du subjonctif imparfait et plus-que-parfait



Quand le verbe de la proposition principale est au passé ou au conditionnel, on emploie :

  • l’imparfait du subjonctif au lieu du présent du subjonctif, si l’action est présente ou future par rapport à l’action principale.

Il fallait qu’il travaillât.



  • le plus-que-parfait du subjonctif au lieu du passé du subjonctif, si l’action subordonnée doit être accomplie avant le moment passé indiqué par la principale.

Il fallait qu’il eût travaillé.





REMARQUES :

On tolère le subjonctif présent après une principale au conditionnel.

exemple Il faudrait qu’il travaille (ou qu’il travaillât).


Après une principale au passé, il est incorrect d’employer le subjonctif présent. Pour éviter un imparfait du subjonctif malsonnant, on peut recourir à l’infinitif.

exemple Il fallait que nous rentrassions = Il nous fallait rentrer.




MODE SUBJONCTIF

IMPARFAIT

Verbe PARLER


que je parlasse
que tu parlasses
qu’il parlât
que nous parlassions
que vous parlassiez
qu’ils parlassent


MODE SUBJONCTIF

PLUS-QUE-PARFAIT

Verbe PALER


que j’eusse parlé
que tu eusses parlé
qu’il eût parlé
que nous eussions parlé
que vous eussiez parlé
qu’ils eussent parlé